Voilà une question pouvant paraître incongrue pour ce blog, mais elle y a déjà été abordée, en anglais! Le sujet peut donc être repris.
À l’Athénée j’avais développé, sous l’égide de mon ami Georges Als, un goût pour l’astronomie. C’est ainsi qu’au début des années 40, nous scrutions ensemble le ciel, essayant d’y identifier planètes et étoiles. En ce temps, la pollution de l’air n’avait pas encore entravé cet exercice!
Plus tard j’ai continué à suivre, de loin et sans tout comprendre, l’évolution des connaissances astronomiques, les dires d’Einstein donc et de Hawking, le fait aussi que la matière visible de l’Univers n’en constitue d’une petite partie.
Ce faisant, une question continua à me tarauder: quelles sont les limites de l’Univers? Comment se fait-il que l’on ne les ait pas encore détectées?
Les moyens techniques de l’exploration de l’espace, les découvertes dues au télescope spatial Hubble par exemple, m’ont ensuite révélé l’envergure énorme de l’Univers. Je me suis rendu compte que notre système solaire fait partie d’une galaxie, de la Voie Lactée et que celle-ci contient des milliards de systèmes solaires contenant des planètes.
Il y existe donc des milliards de planètes dans notre galaxie.
Mais notre galaxie n’est pas seule. Il existe des milliards de galaxies, chacune avec d’innombrables milliards de planètes. Et au fur et à mesure que nos moyens d’exploration progressent, nous continuons à en découvrir: l’Univers serait-il infini ?
Il serait en tout cas étonnant si notre Terre était la seule planète dans l’Univers à avoir eu des caractéristiques telles qu’une vie ait pu s’y développer. Bien au contraire, dans l’Univers les planètes abritant des vies doivent être innombrables, certaines probablement peuplées même par des êtres dotés d’une intelligence supérieure à la nôtre!
Je crois cependant que de toutes ces assertions on n’aura jamais la preuve. Selon ma compréhension, la vie intelligente la plus proche de nous doit en effet se trouver à une distance telle, qu’un contact, qu’un échange d’informations n’aura jamais lieu.
Qu’en est-il alors des questions fondamentales: d’où vient cet Univers, a-t’il été créé par « Dieu » et c’est quoi, « Dieu »?
Lorsqu’on se pose de telles questions, le soussigné ne peut s’échapper à croire que pour un Dieu hypothétique, la vie qui s’est développée dans l’Univers n’en est qu’un aspect parmi d’autres que les hommes ignoreront toujours.
Conclusion: je dois être devenu un non croyant ayant renoncé à se demander si Dieu existe, un non croyant qui respecte cependant les convictions religieuses d’autrui mais qui s’oppose fermement à ce que des convictions religieuses soient imposées.
JH, le 29 Décembre 2024