J’ai rêvé qu’alors aux cénacles du sport international on se chamaillait toujours à propos de la participation d’athlètes russes aux Jeux de Paris, Zelenski, le Premier ukrainien, venait de déclarer que le peuple russe n’étant pas responsable des crimes de ses dirigeants, les athlètes russes devaient pouvoir participer à ces Jeux. À condition que cette participation se fasse à titre individuel, bien sûr et sans couleurs nationales.

Les opposants occidentaux à une telle participation furent alors fort désemparés: comment continuer à s’opposer à cette participation par solidarité avec l’Ukraine alors que le Premier-ministre de celle-ci était d’un autre avis ?

Résultat: la participation fut autorisée.

S’était alors au tour du Kremlin d’être embarassé: il avait sans cesse fustigé les “puissances impérialistes agressives” de l’Ouest à cause de leur refus d’une telle participation, cette décision inattendue risquait maintenant de contredire l’hostilité alléguée du Premier ukrainien et de ses alliés envers le peuple russe. Une telle participation, exposant les athlètes russes aux attraits d’un société ouverte et libre, risquait en plus de provoquer des désertions de vedettes sportives russes, difficiles à cacher ou à expliquer.

Je me suis alors réveillé, dépité de ne pas connaître la suite des évènements et de me retrouver dans la vie réelle, de retrouver aussi mes appréhensions au sujet des Jeux de Paris: seront-ils victimes de grèves, perturbés par des affrontements ?

Mieux vaut rêver !

Jean Hamilius

5.2.2024