La réalité du changement climatique, le fait qu’il est dû à l’homme, sont devenus des évidences largement acceptées. La plupart des pays développés ont donc annoncé, dans le passé, des plans de réduction de la pollution, des traités internationaux les ont rendus obligatoires. Tout cela est cependant insuffisant et, le plus souvent, non respecté.
Pourquoi ?
Nos dirigeants se trouvent dans la hantise qu’en prenant des mesures d’assainissement vraiment efficaces, et durables, ils désavantageraient l’économie de leur pays face à ses concurrents. Il faudrait une autorité supranationale, une ONU capable de s’imposer à tous les États, à sanctionner, à punir ceux qui lui résistent, pour rendre cette lutte efficace. Les États ne disposeraient alors plus d’armées, des forces de police seulement.
Cette ONU devrait être toute puissante mais soumise à un contrôle démocratique.
Si on souhaite que cette «Méga ONU » soit démocratiquement contrôlée par un Parlement, il faudrait que les États en soient les électeurs. Donner à la Chine et au Luxembourg le même poids en voix est impensable. Dans ce Parlement les grands ensembles seront donc nécessairement dominants (comme aujourd’hui) . D’’où l’intérêt des « moyens » et des « petits » à s’unir en blocs souverains face aux grandes puissances tes que la Chine et les États-Unis.
Perspectives irréalistes, hélas.
Quand même: le souverainisme à la « polonaise » ou à la « hongroise », me paraissent comme des combats d’arrière-garde, à terme fatals aux États, petits ou moyens, qui s’y accrochent.
JH, le 25.09.2021