5.16 Croire en Dieu ?  (article 5.15 revu)

Question lancinante pour les uns, sans grand intérêt pour d’autres, fondamentale pour d’autres encore, question pouvant déboucher sur un fanatisme ne souffrant pas de doutes, donnant lieu à d’atroces exactions.

Soulevé récemment dans ce blog comme article 5.15, son texte a été remanié, pas étonnant étant donné le caractère délicat du sujet.

Le soussigné espère cependant que la présente en sera la version définitive.

Étudiant à l’Athénée j’avais développé, sous l’égide de mon ami Georges Als, un goût pour l’astronomie. C’est ainsi qu’au début des années 40, nous scrutions ensemble le ciel, essayant d’y identifier planètes et étoiles. En ce temps, la pollution de l’air n’avait pas encore entravé tel exercice.

Plus tard j’ai continué à suivre, de loin, sans tout comprendre, l’évolution des connaissances astronomiques, les dires d’Einstein donc et de Hawking, apprenant par exemple que la matière visible de l’Univers n’en constitue d’une petite partie.

Ce faisant, une question commença à me tarauder: quelles sont les limites de l’Univers? Comment se fait-il que l’on ne les ait pas encore détectées?

Les moyens techniques de l’exploration de l’espace, les découvertes dues au télescope spatial Hubble par exemple, m’ont ensuite révélé l’envergure énorme de l’Univers. Je me suis rendu compte que notre système solaire n’est qu’une partie minuscule d’une galaxie, de la Voie Lactée et que celle-ci contient des milliards de systèmes solaires comme le nôtre.

Mais il y a mieux: notre galaxie n’est pas seule. Il existe des milliards de galaxies, chacune avec d’innombrables milliards de planètes. Et au fur et à mesure que nos moyens d’exploration spatiale progressent, nous continuons à en découvrir: l’Univers serait-il infini ?

Il serait en tout cas étonnant si notre Terre était la seule planète dans cette immensité à avoir eu des caractéristiques telles qu’une vie ait pu s’y développer. Bien au contraire, il me semble qu’il faut assumer que dans l’Univers les planètes abritant des vies, même si exceptionnelles, doivent être innombrables, certaines probablement même peuplées par des êtres dotés d’une intelligence supérieure à la nôtre.

Cela étant dit, je crains cependant qu’on n’aura jamais de preuve de toutes ces assertions, de l’existence d’extraterrestres. La vie intelligente la plus proche de nous doit en effet se trouver à une distance telle qu’un contact, qu’un échange d’informations, risque ne jamais avoir lieu.

Conclusion:

J’ai renoncé à me demander si Dieu existe, je ne le sais pas et ne le sauras jamais. Je crois cependant que si Dieu existe, il doit avoir pour toute l’humanité nul intérêt, moins d’intérêt en tout cas qu’une mouche quelconque peut avoir pour nous.

Je suis ainsi devenu un non croyant qui respecte les convictions religieuses d’autrui, mais qui s’oppose fermement à ce que des convictions religieuses soient imposées à quiconque.

JH, le 23 Mars 2025

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